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Focus culturel en vue de ma prochaine aventure nippone

Dernière mise à jour : 13 oct. 2021

de l’article du 24 mai 2021)


Les religions au Japon : différences entre un temple bouddhiste et un sanctuaire Shinto お寺と神社





Autels Shintô dans les temples bouddhistes, statues bouddhistes dans les sanctuaires Shintô... Les lieux de culte des deux grandes religions au Japon se mélangent parfois. Il n'est cependant pas si difficile de distinguer un sanctuaire d'un temple, une fois que l'on connaît quelques éléments architecturaux.



Shintoïsme et Bouddhisme au Japon : une vieille histoire d’amour.

Les caractéristiques d'un sanctuaire Shinto


Dès l’entrée, la différence entre temple bouddhiste et sanctuaire Shintô saute aux yeux. L’accès au lieu de culte est toujours marqué par un torii (portique sacré) le plus souvent rouge, qui délimite le passage du monde profane au monde sacré des kami. L'entrée est également marquée d'un shimenawa (une large corde faite de paille de riz).


À l'entrée se trouve aussi un petit bassin d'eau accompagné d’une louche en bambou : il s'agit du chôzuya, avec lequel les fidèles doivent se laver les mains et la bouche afin d'être exempts de toute souillure spirituelle.


Le sanctuaire Shintô est principalement constitué de deux bâtiments : le haiden, où se déroulent les cérémonies, et le honden, édifice fermé réservé au kami et aux objets le personnifiant. Les deux bâtiments sont parfois reliés entre eux et surmontés de pignons.







Le torii, portail d'un sanctuaire les ema


Dans l'enceinte du sanctuaire, vous apercevrez souvent des petites plaquettes de bois accrochées par dizaines ou centaines : ce sont les ema, des plaques votives, sur lesquelles les fidèles notent leurs vœux ou prières à destination du kami des lieux.


Enfin, que sont ces bandes de papier ? Il s'agit de shide, du papier plié en forme de zigzag. Ces bandes représentent un lien entre le monde profane et le monde des kami.



Les caractéristiques d'un temple bouddhiste

Le temple bouddhiste s’ouvre sur une grande porte possédant un toit, le mon, et abritant souvent les statues des divinités protectrices Agyô et Ungyô, ou encore les divinités des quatre directions.


Le temple bouddhiste est composé de plusieurs bâtiments : le kondo, qui contient la statue du culte ; le butsuden, plutôt réservé aux temples zen ; des bâtiments pour l’enseignement ; la copie de la conservation de sutras et la méditation, etc.


On y accède par plusieurs portes et on y trouve aussi des pagodes de pierre.


Porte “mon” à l'entrée du Todai-ji


Un bâtiment très facile à reconnaître, et caractéristique du temple bouddhiste : la pagode, évolution du Stûpa indien. Elle est appelée , et comporte trois ou cinq étages. Il est néanmoins possible de trouver une Pagode dans l'enceinte d'un sanctuaire Shinto, par exemple au Itsukushima-jinja, du fait du mélange des deux religions avant 1868.

Les statues représentant Bouddha, ou bien des Bodhisattvas, sont aussi très présentes. Les temples bouddhistes sont souvent munis d'un jardin (un jardin sec dans le cas de la branche zen), ce dernier étant couramment éclairé par des lanternes de pierre, les toro.


Les deux religions dans la vie des Japonais

La dernière différence entre ces deux espaces religieux au Japon relève de leur utilisation par les fidèles. Les Japonais se rendent plutôt aux sanctuaires Shintô pour des cérémonies liées aux grandes étapes de la vie (naissances, mariages) ou pour la prospérité familiale ou personnelle (réussite financière, amoureuse, carrière...).



Le kimono : ce qu’il faut savoir


Comprendre le kimono

Avant d’acheter un kimono, il est important de comprendre ce que c’est. Le kimono possède plusieurs siècles d’histoire et représente une des formes d’artisanats japonais les plus complexes. Par respect pour la culture japonaise et pour le travail des artisans, il est important de comprendre certains éléments.


Un peu d’histoire…


Les kimonos sont beaux. Incroyablement beaux. Il y a lieu de se demander pourquoi les Japonais ont créé des tissus aussi riches et colorés alors que, comme ailleurs dans le monde, les défis sociaux accaparent une part importante des ressources. La réponse est complexe et typiquement japonaise : la richesse des kimonos, et d’autres formes d’artisanats s’expliquent en partie par la dualité du pouvoir entre la monarchie (nobles et cours impériales) et la classe dirigeante militaire (le bushi, samourai, daimyo et shogun).



Depuis le milieu du XVIe siècle, les dirigeants militaires qui contrôlent la vie civile, occupent des fonctions qui les obligent à être plus actifs que la noblesse impériale, qui ne s’occupe pas des affaires courantes. Leurs vêtements doivent donc non seulement être esthétiquement à la hauteur de leur statut, mais aussi être pratiques et fonctionnels.


Le vêtement de l’époque, le kosode (litt. “Petite manche”), est à l’origine de ce que nous appelons couramment le kimono (litt. “Ce que l’on porte”). La particularité du kosode et du kimono tient à leur forme carrée typique. Cette forme permet de minimiser les pertes de tissus lors de la confection en rendant la forme plutôt standard et monotone. Et c’est cet aspect qui distinguera à jamais les tissus japonais des tissus occidentaux ; à défaut de pouvoir créer des formes riches et diversifiées, les artisans doivent plutôt utiliser le kosode comme un canevas sur lequel tisser, broder et peinturer leurs idées. La beauté des tissus était bien plus qu’un caprice, il s’agissait aussi de l’honneur de son clan.


Ce qu’il faut absolument savoir avant d’acheter un kimono


Kimono signifie « ce que l’on porte » en japonais. C’est un terme générique qui s’applique à plusieurs types de vêtements. En fonction de l’usage et de nos goûts, nous pourrons choisir le bon type. La majorité des kimonos sont vintage à l’exception de certains yukatas prêts-à-porter, tous les kimonos sont fabriqués sur mesure pour un client au Japon par une équipe d’artisans.

Ils ne sont donc pas signés, n’ont aucune étiquette et il est difficile d’en établir l’âge, la composition des fibres et l’origine étant trop incertaine.

La beauté d’un kimono repose dans le tissu qui le compose et la façon dont on le porte. L’assemblage et la coupe ont peu évolué depuis plusieurs siècles, et un kimono ressemble à un grand carré de tissu qu’un vêtement. La beauté réside dans la façon dont les motifs sont mis en valeur, l’agencement des accessoires et la façon de le porter.


Un kimono pour femme est toujours très long (180-190 cm), et doit toucher le sol. Pour le porter, il faut créer un ourlet au niveau de la taille afin d’en ajuster parfaitement la hauteur aux chevilles, et cet ourlet est ensuite partiellement caché sous l’obi (la fameuse ceinture). Donc les femmes, même grandes, n’auront pas de problème à ajuster la hauteur. Pour les hommes, la hauteur est moins grande et il n’y a pas d’ourlet à créer. Le choix est beaucoup plus restreint pour les hommes d’ici, car les hommes japonais sont plus petits.


Finalement, porter un kimono de façon traditionnelle demande de la pratique et plusieurs accessoires. Un kimono se porte toujours avec un obi (ceinture), plusieurs sous ceintures (koshi-himo), pour la plupart un sous-vêtement (juban), et, selon les styles, de nombreux autres accessoires.




Geisha pour Tokyo et Maiko pour Kyoto


Maiko est l'apprentie Geisha qui continue de s'entraîner pour perfectionner ses compétences culturelles et de divertissement. Les tenues de Maiko sont plus accrocheuses pour détourner l'attention du manque de connaissances et d'expérience.

La mode de Geisha est généralement plus mature et subtile. Maiko doit vivre dans la maison de la « mère » et dépendre de la petite allocation qu'elle reçoit de la maison de la Geisha. Les Geishas en revanche, sont plus indépendantes et vivent dans une maison séparée dans les quartiers des Geishas.


Vous pouvez facilement distinguer entre Geisha et Maiko sur la base des images ci-dessous :


Les Geishas sont des artistes professionnels enregistrés dans des associations officielles de Geishas et excellent dans les arts et l'artisanat japonais traditionnels tels que le shamisen, la danse et la cérémonie du thé.


Geiko est le mot qui fait référence à la Geisha dans le dialecte de Kyoto. Broma-Smenda (2014) la définit ainsi : « Geisha (Geigi ou Geiko) est une artiste japonaise traditionnelle, dont les compétences incluent divers arts comme la danse, le chant et la musique. Les Geishas en tant que compagnons masculins des banquets n'étaient spécialisés que dans les arts traditionnels japonais, contrairement aux courtisanes.


Signification des mots Maiko et Geisha


Gei-sha signifie “la personne des arts” et Mai-ko “l'enfant qui danse”. Le mot gei dans gei-sha et gei-ko fait référence aux arts de la scène. Sha et ko ont à peu près la même signification dans ce contexte (= une personne). Mai signifie « danse » en japonais et ko dans ce contexte, fait référence à un enfant.


Pourquoi les Geisha ont-elles des dents noires et un maquillage blanc ?

La raison pour laquelle Geiko et Maiko se maquillent en blanc est d'être vue clairement lorsque la pièce est sombre, car dans le passé il n'y avait pas d'électricité. Les dents noires ou « Ohaguro » sont une pratique observée pour montrer que quelqu'un a atteint la majorité ou est devenu adulte et offre un contraste attrayant avec le maquillage blanc. Bien que la pratique ait disparu, certaines geishas se teintaient encore les dents à Kyoto.


Les Geishas sont-elles respectées au Japon ?

Les geishas sont des artistes et interprètes très respectés au Japon. C'est un processus long et difficile pour en devenir un, surtout à Kyoto où les traditions sont strictement observées.



Vous avez pu lire mes principales motivations pour visiter le Japon...



J'espère vous faire découvrir et peut-être apprécier ce pays mystérieux et si moderne comme un mélange de contemporain et d'histoire de l'humanité.


Découvrez maintenant en images cette présentation par l’oration de Gérard Depardieu et de sa guide Eriko takeda.




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Anata no kimochi o kyōyū shi, jishin o motte kono kiji ni komento shite kudasai!

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